Les remugles des canniveaux de Bamako ont de quoi faire retourner Cyranno et son appendice nasale dans sa tombe... Alors que les spasmes me saisissent et que les hauts-le-coeur prennent possession de tout mon être à l'odeur pestiférante d'urine et autres déchets, les bamakois demeurent insensibles.
Certains dorment de tout leur saoûl tandis que d'autres discutent passionnément les pieds pendants au-dessus de cette vase malodorante comme nous le ferions au bout du quai d'un lac clair et limpide... Certains poussent même l'audace d'installer leur boui-boui sur des planches placées au-dessus de ces égoûts à ciel ouvert!
Quant à moi, histoire de continuer de respirer et survivre, j'essaie d'éviter ces zones nauséabondes en faisant moults détours et lorsque l'inévitable se produit, j'enfile un foulard à la Zoro et je respire par la bouche!
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1 commentaire:
Tite nature! :-D
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