lundi 16 juin 2008

Les hauts et les bas d'un vendredi 13

Il y a un principe physique qui dit que tout ce qui monte doit redescendre. Moi je vous dis qu'il y a un principe humain qui dit tout ce qui descend va remonter!

Vendredi 13, j'avais disons, le caquet assez bas. Fatigue, stress, nommez-les! Mais pas de SPM en vue (une chance!). Bon, un examen au programme, une seule journée de repos samedi et on enfile 6 jours de cours continu! Et toujours et encore des travaux à faire (attention! je ne me plains pas, je constate!) Puis l'agent de voyage vient nous parler des démarches pour le Grand Départ. Je m'attendais, comme la plupart de mes confrères et consœurs, à un départ aux alentours du 25 août. Mais oh! surprise, on part le 20 août!!! Réaction immédiate! Et l'agent qui nous demande: Quoi, vous n'avez pas hâte de partir? Euh, ben enfin si, c'est juste que ça nous laisse 12 jours pleins entre la fin des classes et le départ. 12 jours pour tout remballer, préparer notre stage, parce que entre vous et moi, je ne pense pas que je vais avoir beaucoup de temps pour faire ça pendant les études ici! Et surtout, 12 petits et maigres jours pour faire le plein de câlins et de bons mots de la part de la famille et des amis (et de Kili!)

En plus, on a reçu nos mandats de stage. Youppppppi! Ça va être génial. Formation en infographie dans un centre de formation des photographes!!! Un chausson avec ça? Oups! Je travaille 6 jours semaine. Mais y a pas de problème, ça va s'arranger sur le terrain.

Et je rencontre la directrice du programme du CFCI pour faire le point sur ma session. Tout ça, ça brasse des émotions. Je sais très bien qu'au moment où la date du départ serait fixer, mes émotions allaient, disons, déborder. Un tsunami à Rivière-du-Loup plutôt!

Mais tout ce qui descend remonte. Et ce, grâce au support extraordinaire des mes comparses. Ils ont tous plus confiance en mes capacités que moi-même. Je devrais finir par les croire... Héritage génétique. Je n'ai jamais été aussi bien entourée et comprise que maintenant. Nulle n'est mon intention de blesser mes amis de la grande région métropolitaine. C'est seulement que nous sommes 9 à vivre la même aventure, avec des conditions presque identiques et surtout à avoir la même charge de travail. Cela crée un sentiment de compréhension très fort. Alors à vous chers amis qui m'avez ramassé, écouté, consolé, câliné, accueilli, A ni cè. Merci à Marie-Pier, Émilie, Sophie, Julie, Pierre-Luc, Richard et Joël. Votre réconfort n'a pas de prix...

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